Chaud Bouilland !

Retour en Bourgogne pour une dizaine d’éléments du Mur, accompagnés de quelques Fontenaysiens, Montreuillois et OnzeC+iens, mais cette fois-ci sur un site méconnu de tous et toutes : Bouilland.

 

On ne s’était pas trompés sur le nom, avec 25°c réel et 50 ressenti sur la paroi, il a fait chaud “Bouilland” sur cette belle falaise bourguignonne, sise à proximité des plus beaux vignobles de la région comme Nuit-Saint-Georges ou Haute-Côte de Beaune, sans oublier le fameux cubi bio du camping des Premières Vignes (ça ne s’invente pas).

Après quelques minutes de route sinueuse, nous voilà au parking et bientôt nous marchons au sommet de la falaise que nous n’allons pas tarder à grimper. Un vert vallon s’étend à nos pieds, quelques vignes au loin et une belle falaise qui tend en arc de cercle vers l’horizon. Nous descendons le chemin caillouteux et nous y voilà, coincés pour la journée entre la falaise calcaire d’une vingtaine de mètres et un petit précipice boisé, sur un étroit chemin de terre. Pour l’instant, nous sommes à l’abri des rayons du soleil.

 

Après quelques voies d’échauffement, c’est l’heure de passer au soleil et d’aller tâter les 6 du secteur. Dieu merci, les Bourguignons étant (ici) généreux, les voies ont été rééquipées et permettent de mettre un premier point avant 5 mètres de haut. Le rocher n’est pas patiné, parfois même agréable et quelques voies se font remarquer par notre troupe à la fin de la journée, notamment “Orphée”. Bouilland est un site sympathique.

 

Le soir, après un traditionnel apéro, une volée de pizzas arrive par magie sur nos tables (non, la magie n’existe pas, seulement les smartphones et deux gentilles lémuriennes parties à la ville pour le reste de l’équipe). On se régale (mention spéciale à la pizza “francomtoise”), on déguste quelques bières… Et je n’en saurai pas plus parce que je suis allé me coucher le premier. Mais le voisin belge du camping dira, lorsqu’il me confondra avec son pote “Jacquouille”, que nous avons été calmes. Pour une fois que nous ne devrons pas nous faire passer pour le CAF de Béziers, on en profite. Les deux invités de l’USF en seront par ailleurs déçus, eux qui pensaient que nous prenions plus l’apéro que nous grimpions. La légende était fausse !

 

Après une deuxième nuit dans le seul emplacement non tondu du camping (on aime la nature, nous), la seconde journée est au moins aussi bouillante que la première, bien que la fatigue semble s’être (déjà !) installée. Après avoir voulu innover, on se retrouve finalement dans le même secteur que la veille, déjà célèbre pour ses jolies 6a. Une journée bien remplie qui se finit malheureusement assez vite puisqu’il faut déjà aller se coller dans les bouchons pour pouvoir travailler le lendemain. Et en guise de conclusion "son et lumière", un magnifique orage a joliment éclairé la route du retour, à coup d'éclairs majestueux.